Il est important de se faire dépister
Pour beaucoup de cancers, plus le diagnostic est fait tôt, moins les traitements sont lourds et meilleures sont les chances de guérison. L’intérêt du diagnostic précoce est ainsi de mieux soigner, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements. A La Réunion, 1 femme sur 4 est concernée par le cancer du sein, c’est le cancer qui tue le plus de femmes. Aujourd'hui, le dépistage organisé du cancer du sein concerne 120 000 femmes et seule une Réunionnaise sur deux suit les recommandations de dépistage. Pourtant, c'est un réflexe qui sauve des vies. Le cancer du sein est le premier cancer de la femme, et celui qui tue le plus de Réunionnaises chaque année : il est responsable de 68 décès par an. Pourtant, lorsqu'il est dépisté tôt : Le cancer se soigne bien et les chances de guérison sont bonnes : 100 % pour les tumeurs de stade 1 ; plus de 90 % pour les tumeurs de stade 2. Ce qui rend les traitements sont moins lourds, et donc moins mutilants ou entraînant moins de séquelles. .
Quels sont les facteurs de risque du cancer du sein ?
- Les facteurs de risque établis : l’âge, la génétique, les antécédents médicaux
- Les facteurs de risque liés au mode de vie : des modifications de nos modes de vie peuvent réduire de 40% le nombre de malade et de 35% le nombre de décès. Ces facteurs sont :
- Surpoids et obésité
- Consommation d’alcool
- Tabagisme
- Puberté jeune, 1ère grossesse à terme tardive, fausses couches à répétition
- Traitements hormonaux : traitement hormonal de la ménopause, pilule oestroprogestative
- Perturbateurs endocriniens
- Stress et chocs émotionnels
Les traitements actuels
Les protocoles thérapeutiques sont spécifiques à chaque forme clinique de la maladie :
- La chirurgie
- La radiothérapie
- La chimiothérapie
- L’hormonothérapie
Ces traitements ont des effets secondaires non négligeables. C’est là qu’on trouve la place des soins de support. Il n’y a pas de traitement alternatif du cancer, les médecines complémentaires ont leur place à chaque étape de la maladie car elles améliorent de manière significative, la qualité de vie et la tolérance des traitements.
Le recours à ces médecines alternatives telles que : la naturopathie, la réflexologie, la sophrologie, la nutrithérapie, l’acupuncture, la phytothérapie ; est un soutien très important.
Et après on fait quoi ?
Repartir sur de nouvelles bases pour se reconstruire :
- Manger autrement
- Reconstruire sa vie sociale, de couple.
- Se mettre au sport
- Avoir des projets : artistiques ? créatives ? culturelle ou intellectuelle ?
- Se mettre à méditer : la méditation de pleine conscience agit contre le stress et sur le stress oxydatif
Les associations, les cliniques et les professionnels de médecines alternatives restent disponibles pour vous accompagner tout au long de cette étape et surtout pendant la reconstruction.
D’autres informations:
Faire un don : c’est soutenir la recherche et faire évoluer les choses pour combattre le cancer du sein.
